Ces petites annonces m'ont été envoyées amicalement par
Manuel Joachim PEREZ (né en 1947 à Oran)
que je remercie infiniment
Catastrophe tunnel
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Arbre de Noël de la Cie des Dragages
Bal masque organisé par la Marsa
Renouvellement du comité de la Société des Boules Sportives :
Janvier Ferrara, Marcel Ruiz, Albert Harraca, Henri Andreo, Joseph Ruiz, Aniel Ruiz, Lucien Botella, F Algarra, J Ascencio, J Ruiz, S Garcia, F Ruiz et R Sanchez
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Fêtes Pascales
Distinction : Dominique Ferrara médaille de la marine marchande
3 naissances :
Marie Paule ??? filleule de Paulette Llopis et Gabriel Bachelier
André Marcel Botella fils de Marcel et ?? Agullo
Francis Ange Ufarte né à Bamako fils de François et Jeannine Quessada
Médailles de la marine marchande à Oran dont Dominique Ferrara
Différents succès scolaires
Accident de la route à Sainte Clotilde le jeune René Moreno ???
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Un peu de tout (3)
Médailles du travail
Succès scolaires
Conférence de Saint Vincent de Paul
Bénédiction de l'orgue à l'église
Distribution de vêtements chauds et de friandises à 70 enfants de pêcheurs
Publicité pour des travaux de teinturerie, stoppage, ramaillage Mme Cheminaud
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1951 Saint Michel
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1951 Décès (1)
Ivanes Jean né en 1877 (73 ans) veuf de Casimira Soriano et époux de Thérèse Vicidomini
Ben Mohamed Ba Djilali env. 80 ans
Garcia Pedro env. 73 ans veuf de Isabelle Plaza
Schiano di Sciabica Thérèse "Theresine" née en 1879 (71 ans) veuve de Antonio Martinez et épouse de Jean Corcione
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Décès 1.1
Salmeron Mariana né en 1899 (51 ans) épouse de François Scotto di Carlo
Ramirez Françoise env. 72 ans veuve de Baptiste Beltra
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Mas Charles né en 1905 (45 ans) - épouse ??
Scotto d'Aniello Nicolas né en 1889 (61 ans) époux de Anina Damasco
Gonzales Maria Trinidad née en 1874 épouse de Aaron Dahan (décédé un mois après)
Berger Wilhem env. 51 ans époux de Léontine Ruiz
Lubrano di Ciccone catarina née en 1861 (89 ans) veuve de Agostino Soccoia
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Parienty Hubert Guy né en 1927 (23 ans) fils de Julien et Léan Gozlan (mort pour la France en Indochine)
Ivanes Manuel né en 1880 époux de Maria Castano
Martin Antoine env. 50 ans époux d'Isabelle Carreras
Peruffo Jean Baptiste né en 1868 (83 ans) époux de Joséphine Cerda
Amate Denis Dionisio né en 1901 (49 ans) époux de Antoinette Raimondo
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Soccoja Antoine né en 1929 (22 ans) fils de François et Rosalie Florentino
Conegero Ulysse Mathieu né en 1951 (2 mois) fils de Joseph et Louise Pastor
Sanchez Ramon né en 1875 (75 ans) époux de Dolores Mas
Barrere Jeanne 54 ans épouse Laclotte
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Cucurullo Emile 27 ans époux de Marinette Florentino
Gargiulo Rose Angèle née en 1895 (55 ans) épouse de Joseph Costa
Colinet Pierre Jean Baptiste né en 1881 (70 ans) époux de Françoise Mori puis Marie Pelagie Botella
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DE PROCIDA
A LA MARSA
Si vous ne connaissez pas Mers-el-Kébir, promenez-vous sur les quais entre les barques sur leurs cales et parmi les filets que ravaudent patiemment des pêcheurs au teint brûlé par l’ardent soleil et le vent âpre du large.
Que vos pas vous conduisent – si vous êtes agile – par les rampes rapides aux marches usées vers ces recoins d’ombre où vous surprendrez devant un patio un groupe de femmes étonnées par votre brusque apparition :
Vous entendrez souvent ce patois extrêmement doux, liquide et musical qu’est le valencien, mais partout les vocables sonores du napolitain chantent dans les gorges des nombreux Procidiens de Mers-el-Kébir. Car, en effet, une grosse partie de la population est constituée par des descendants de ces pêcheurs qui, fuyant la misère de leur île minuscule dans la baie de Naples, Procida, vinrent s’installer au pied du « presidio » espagnol que les Français venaient de conquérir.
Leur embarcation, avec laquelle ils avaient longé les côtes algériennes, était leur seule demeure. En 1846, Mers-el-Kébir compte 400 habitants sur terre et 300 vivants dans leurs barques. Cinq ans auparavant, le village de Saint-André de Mers-el-Kébir avait été érigé officiellement.
Cette colonie napolitaine a gardé longtemps toutes ces coutumes.
Longtemps, elle est restée fermée à toute influence. Les membres vivaient à l’intérieur de leur cercle, se mariaient entre eux. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que ces hommes soient restés si profondément religieux. Le matérialisme n’a pas entamé leur foi inébranlable.
L’ECHO D’ORAN - 07 septembre 1951