"Chez Coves" était le magasin on l'on trouvait
(presque) de tout à Kébir. Tous les objets en photo ci-dessous ne viennent pas
forcément (mais il y en a) de chez Coves mais ils auraient pu !
D'autres commentaires sur la page des commerces.
La droguerie fermée....
Fermée!! Jamais elle est ouverte 7 jours sur
7
Après l'école, le jeudi ou pendant les vacances, je
descend à la droguerie, aider mon Grand-Père.
Je tiens la caisse, je sers des cigarettes "bastos",
des hameçons, des jouets pour la plage, du mastique, de la chaux,de la
peinture.
D'ailleurs devant le magasin, il y a 2 bancs, peints de
différentes couleurs avec l'inscription au milieu "NOVEMAIL".
Dans le magasin si je lève la tête je vois des paniers,
des ballons....
Dans les vitrines on découvre des produits de beauté,
différents bibelots, ainsi que de gros escargots peints par mon Grand-Père, à
l'intérieur on y découvre Santa Cruz.
Bon il est l'heure de rentrer.....
Nicole Coves
Nous connaissions comme tous (les Kébiriens) cette
droguerie,de plus nous habitions au-dessus de la boulangerie Onetto et lorsque
je passais devant la petite vitrine à droite de l'entrée tenant notre fils aîné
par la main celui-ci montait sur la petite marche et ne voulait plus partir car
en exposition votre oncle mettait des voitures miniatures "NOREV" et il fallait
à chaque fois qu'il y avait un nouveau modèle,le lui acheter. En 1962 il a
ramené ces voitures dans une valisette qu'il n'a lâchée durant le voyage que
pour manger. Il les a toujours car il en est collectionneur. Si votre oncle est
toujours parmi vous ,vous pourrez lui dire que les voitures vendues au petit
Palacio-Galvan sont toujours comme neuves dans une vitrine mais pas celle de
COVES. Alice et Lucien
Chez Coves
Il n'était pas très grand, avec un ventre proéminent, chaussé de grosses
lunettes sur le nez. Pour les enfants que nous étions, il était même un peu
bourru, ne souriant pas beaucoup. C'est chez Coves pourtant que nous allions
pour mille raisons.
Mon père m'envoyait toujours "chez Coves" pour
acheter son paquet de cigarettes. Des Bastos bleues à 24 francs (en 1954) le
paquet. Plus tard, vers l'âge de 12 ou 13 ans, pour fumer en cachette entre
nous garnement, j'allais acheter de temps en temps "chez Coves", ces petits
paquets de 4 cigarettes "Parisiennes" que nous appelions aussi les "P4" et
qui coûtaient 5 francs. Derrière le petit comptoir, de l'arrière boutique
sortait son fils, un "vieux" garçon très gentil toujours souriant qui nous
servait le plus souvent, Monsieur Coves était occupé à peindre un escargot
ou un petit tableau. Sur les étagères du magasin contre lesquelles étaient
appuyées une échelle en bois, on pouvait voir, bien rangées jusqu'au
plafond, des centaines de pots de peinture de toutes les couleurs de toutes
les marques, toutes sortes de pinceaux, des outils et des articles de
quincaillerie et de droguerie. Nous y trouvions quasiment de tout. Peut-être
est-ce pour cela que chaque Kebirien en quête d'un équipement quelconque et
introuvable ailleurs avait pour habitude de s'entendre dire, "Va chez Coves".
Sa boutique était entre François
Coral le coiffeur et le bar Pierrot (Lubrano)
... juste en face de la Sotac. Sa petite devanture toujours peinte de
neuf en vert clair comprenait une vitrine pas très grande mais bien
arrangée où était savamment exposés à la vente, de magnifiques et énormes
escargots-lampe peintes, représentant des scènes de pêche et de pêcheur,
des phares en bout de jetée, des bateaux de pêche. Je ne me souviens pas
si c'était à droite ou à gauche du magasin, se trouvait une autre vitrine
plus petite, verrouillée par un cadenas où plusieurs petits objets et
outils étaient posés, comme des pinceaux, du matériel électrique et même
des petits tableaux réalisés par lui même etc. On le voyait parfois se
poster pour se relaxer peut-être un peu, sur le pas de sa boutique les
bras ballants, où les mains dans les poches et regardait les Kébiriens qui
allaient et venaient, saluant certains d'entre eux, ceux qu'il connaissait
le mieux.
Le soir venu, il posait des panneaux en bois, des
sortes de contrevents sur les vitrines pour les protéger, fermait la
boutique à double tour, et se dirigeait avec son fils, en direction de St
Michel en passant devant le café "Robina" et l'épicière la "Tomatera".
Antoine Burle (Merci !)
Découvrir les écrits de
Nicole Coves, la petite fille
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Les voiturettes, collection de Patrick Palacio
(Merci Alice, Lucien)
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Coquillage pêché et offert par Antoinou (Lubrano Lavadera) et décoré par Manuel
Coves
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Photo d'Oswaldo
Merci Oswaldo pour ces photos
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Vitrine 1
Vitrine 2
Vitrine 3
Vitrine 4
Vitrine 5
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